Les Cavaliers Randonneurs Alpins

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Syndrome Naviculaire

Syndrome Naviculaire 2

Piroplasmose



Contact: max.boudouin@hotmail.fr


Un lien très utile : www.anmv.afssa.fr/
Pour tout ce qui concerne les médicaments vétérinaires.

 

Les Coliques

Rappel: "les coliques" sont à l'origine de 40% de la mortalité chez les chevaux 

Les coliques sont des douleurs abdominales qui peuvent survenir en cas de stress, d'un parasitisme ou dues à une ingestion trop rapide des aliments. Un effort violent pendant la digestion, un brusque changement de régime alimentaire ou un excès de légumineuse peuvent aussi en être la cause. Il existe plusieurs types de coliques. Certaines d'entre elles provoquent des complications pouvant jusqu'à entraîner la mort. Il est bon de ne pas paniquer devant un cheval atteint de coliques et d'agir avec calme et de manière réfléchie. Il est primordial de bien être à l'écoute de son cheval pour décrire tous les symptômes au vétérinaire. Ce dernier pourra vous indiquer les gestes à faire avant qu'il arrive jusque chez vous.

COLIQUES SPASMODIQUES 

Ce type de colique est du aux baisses de températures ou à l'absorption d'une eau trop froide. Les coliques spasmodiques touchent plus particulièrement les chevaux nerveux et fins.  Les principaux symptômes sont : 
- coliques violentes et subites suivies de moments d'accalmie le cheval est inquiet - le cheval se roule
- bruits intestinaux
Il faudra bouchonner le cheval et le couvrir. Il sera nécessaire de le faire marcher et d'éviter qu'il se roule. Le vétérinaire administrera du colifuge. Une fois guéri, afin d'éviter qu'il soit à nouveau victime de coliques spasmodiques, un traitement lui sera prescrit durant une bonne quinzaine de jours.
INDIGESTION STOMACALE
Les indigestions stomacales peuvent être très graves si elles s'accompagnent d'une déchirure d'estomac. Les causes de ce genre de colique sont multiples : aliments absorbés en trop grande quantité ou trop rapidement, aliments mal mastiqués, changements climatiques, effort physique après un repas.
Les principaux symptômes sont :
- coliques au départ légères puis, qui s'intensifient
- muqueuse oculaire rouge
- ventre dur et tendu
- pouls accéléré
- le cheval est inquiet
- le cheval se regarde les flancs
- apparition de nausées
complications possibles
 :  De graves complications peuvent survenir en cas de vomissements. Dans la majorité des cas, les vomissements signalent une déchirure stomacale. Cette lésion est malheureusement irréparable et entraîne la mort certaine du cheval. Le seul cas de vomissement n'entraînant pas la mort est celui du à la paralysie de l'estomac.
Une autre complication engendrant la mort du cheval est la rupture du diaphragme. Cette déchirure diaphragmatique peut survenir quand le cheval se laisse tomber. Pendant cette action du cheval, l'estomac gonflé inflige une trop grande pression sur le diaphragme qui se rompt.
Les symptômes de complication sont :
-  cheval prenant la position de chien assis
- vomissements
- poux faible
- sueurs froides
- douleurs abdominales qui s'atténuent

Dans tous les cas, il faut appeler d'urgence le vétérinaire. Le cheval devra être bouchonné et couvert. On pourra le faire boire mais seulement par petites quantités. Il faudra le faire marcher et l'empêcher de se rouler et de se coucher. Il faut garder en mémoire qu'un geste brusque pourrait provoquer une déchirure de son estomac ou de son diaphragme.

 

 

L'indigestion intestinale aïgue

Les causes principales des indigestions intestinales aïgues sont les refroidissements, les fortes chaleurs, une eau ingérée trop rapidement ou trop froide et des aliments verts ou difficiles à mastiquer. Certains chevaux sont prédisposés à cette maladie. Par exemple, les chevaux ayant une mauvaise dentition, des surdents ou ayant une très mauvaise digestion. Egalement, ceux qui sont trop gourmands ou victimes d'un surmenage ou encore ayant des repas irréguliers.

Les symptômes majeurs sont :
- le cheval est inquiet, il se regarde les flancs
- il se roule
- ventre tendu et ballonné
- ralentissement jusqu'à cessation de l'activité intestinale
Les conséquences de ce type d'indigestion peuvent être très graves. En effet, en cas de ballonnement trop importants, le cheval peut mourir d'asphyxie, d'hémorragie ou des suites d'une déchirure intestinale.

Le cheval devra être bouchonné et couvert. Il faudra le faire marcher et éviter qu'il se roule. Dès les premiers signes, appelez d'urgence le vétérinaire. Celui-ci lui fera une piqûre d'extrait post-hypophysaire et des lavements. Pour stopper la digestion, on lui administrera un colifuge digestif sans opiacés. En cas de douleurs trop violentes, une saignée pourra être effectuée. Il y aura une amélioration de l'état du cheval dès l'expulsion des premiers crottins. Lorsque les coliques auront été stoppées, le vétérinaire prescrira au cheval un traitement à base de poudre de noix vomique, de gentiane.

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 La GRIPPE EQUINE

La grippe équine est une maladie contagieuse et infectieuse due à un myxovirus du groupe de l'influenza. Elle présente les symptômes suivants :
- grande fatigue.
- température dépassant les 40°C
- congestions des muqueuses oculaires et nasales
- grande fatigue
- ganglions
- douleurs d'origines musculaires et articulaires

- toux

Entre 10 à 15 jours de repos seront nécessaires avant d'aboutir à un début de guérison. Le cheval devra être mis en quarantaine pour éviter de contaminer les autres chevaux de l'écurie. A savoir qu'il existe un vaccin contre la grippe fortement conseillé et rendu obligatoire pour les chevaux participants à des compétitions.
 

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LA GOURME

La gourme est une maladie infectieuse et très contagieuse attaquant principalement les jeunes chevaux âgés de 3 à 6 ans. Cette infection, qui atteint les voies respiratoires, est due à l'apparition d'une bactérie, le streptocoque. La période d'incubation est de 4 à 8 jours. La nature épidémique de cette maladie impose au cheval atteint, la quarantaine. Son boxe ainsi que le matériel qui a été en son contact devront être désinfectés. Il faut savoir que cette maladie peut être transmise par les mains de l'homme. Il faut donc veiller à bien se désinfecter les mains après avoir toucher le cheval contaminé. La résistance du jeune cheval contre la gourme déterminera le degrés de gravité de la maladie.
La gourme présente le plus souvent les symptômes suivants :
- ganglions localisés derrière l'auge et les oreilles
- inflammation du pharynx et du larynx
- toux grasse
- fièvre entre 39,5 et 41°C
- jetage nasal jaunâtre et purulent
- baisse d'appétit
- difficulté à déglutir
 
La gourme, à un stade avancé, peut être mortelle. On dit qu'elle est généralisée : les ganglions s'étendent sur d'autres parties du corps du cheval. C'est pourquoi, il est très important d'appeler le vétérinaire dès l'apparition des premiers symptômes. Il administrera au cheval des antibiotiques. Il faut isoler le cheval et le placer dans un boxe chaud et à l'abri du vent. Son boxe devra être nettoyé et désinfecté ainsi que ceux de ses voisins d'écurie.
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LA RUPTURE MUSCULAIRE

Les ruptures musculaires sont principalement dues à des efforts trop violents, à des sauts ou à des arrêts trop brusques. Le cheval boitera de manière plus ou moins intense. L'importance de la boiterie variera d'une part, selon la localisation et la gravité de la rupture et, d'autre part, selon le muscle atteint. Dans certains cas graves, les ruptures musculaires s'accompagnent d'une déchirure des ligaments ou d'une dilacération.
Les symptômes rencontrés sont : sensibilité de la région blessée à la palpation
- présence d'un hématome
- le cheval boite
 
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 Pour info un dossier complet sur les parasites intestinaux du cheval: http://www.equibio.net/dossier/Les-parasites-intestinaux.pdf
 
 
 
LES GASTEROPHILES
Les Gastérophiles (Gastrophilus Intstinalis) sont des mouches velues qui se manifestent aux heures les plus chaudes de l'été. Leur présence agace les chevaux qui les fuient. Ces parasites pondent leurs œufs, reconnaissable par leur couleur jaune, par milliers sur différentes parties du corps du cheval, généralement sur la tête, dans la crinière et surtout les membres.
Les œufs, ainsi nichés dans les poils du cheval, sont ingérés par celui-ci lorsqu'il se lèche. Les larves séjourneront pendant un délai de 15 à 21 jours dans les replis de la langue et des joues. Les larves se développent à l'intérieur du cheval. Elles viennent se fixer sur la muqueuse stomacale à l'aide d'une paire de crochets. Le nombre de larves présentes dans l'estomac peut varier de plusieurs dizaines à plusieurs centaines d'individus. Ensuite, au printemps suivant, elles progressent vers l'anus et sont expulsées avec les crottins. Au stade adulte, les Gastérophiles prennent l'apparence de grosses mouches atteignant une taille de deux centimètres. Ces mouches viennent à leur tour graviter autour des chevaux afin de pondre leurs œufs. Un cheval infesté de Gastérophiles doit être rapidement traité afin d'éviter des complications mortelles : les perforations intestinales.
Les symptômes rencontrés sont :
- coliques
- anémie
- baisse d'appétit
- mauvais état général
- ulcérations de l'estomac et de l'œsophage
Prévention
De juillet à septembre, au moment où les mouches gastérophiles rodent autour des chevaux, brossez soigneusement les antérieurs, la crinière et la tête de votre cheval pour les débarrasser des œufs.
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LES ASCARIS
Les Ascaris sont les plus grands vers ronds rencontrés chez le cheval. En effet, la taille de ce parasite oscille entre 15 et 50 centimètres et sa couleur est blanc jaune. Les Ascaris touchent principalement les poulains et les jeunes chevaux. La présence d'Ascaris en trop grand nombre dans le corps du cheval peut s'avérer très dangereuse pour l'animal. Dans un pareil cas, il est à craindre une obstruction intestinale.
Les signes symptomatiques de la présence d'Ascaris sont :
- troubles digestifs pouvant parfois entraîner la mort
- alternance de constipation et de diarrhée chez le poulain
- retard de la croissance du poulain
- amaigrissement
- anémie
- nervosité
- présence de vers dans le crottin du cheval
- gêne respiratoire accompagnée d'une toux

 Les Oxyures

Les oxyures font parties des parasites pouvant infester les chevaux -      L'oxyure est un vers rond de couleur blanchâtre mesurant entre 0.9 et 10 centimètres. Les larves s'accrochent à la muqueuse intestinale des chevaux.  A l'âge adulte, les Oxyures se déplacent dans la partie postérieure du gros intestin. Quant aux femelles, une fois qu'elles sont fécondées, elles se dirigent vers l'anus afin d'y déposer leurs œufs. C'est la migration des femelles dans la région annale qui est à l'origine des démangeaisons. 

Les larves sont éliminées par les crottins et sont de nouveau ingérées par le cheval.          Il existe trois moyens permettant de savoir si son cheval est infesté par ces parasites :
- vérification de la présence d'Oxyures dans le crottin
- vérification de la présence des œufs regroupés en amas grisâtres autour de l'anus
- pratique du test qui consiste à appliquer un ruban adhésif sur l'anus du cheval afin d'en récolter les œufs et de les faire analyser
Les principaux symptômes remarqués sont :                                                                                    
- fortes démangeaisons
- le cheval se frotte contre les murs, les arbres, les clôtures
- il se mordille
- perte de poils à la base de la queue
- apparitions de plaies au niveau de l'anus
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LES PETITS STRONGLES
Les Petits Strongles ou Trichonèmes sont des vers mesurant entre 4 à 26 mm. Les larves sont de couleur rouge vif et sont facilement repérables dans les crottins. Ces parasites attaquent principalement les jeunes chevaux ainsi que les sujets vivant à l'extérieur dans les marécages ou dans des prairies très humides. Que ce soit au stade larvaire ou adulte, les Petits Strongles affectent le gros intestin du cheval.
Les Petits Strongles engendrent les symptômes suivants :
- anémie
- amaigrissement
- poil terne
- colique
- diarrhée
La prévention de ces vers s'opère par des vermifuges réguliers tout au long de l'année.
 Les Grands Strongles
La présence de ces parasites est fréquente chez le cheval. Les Grands Strongles sont des vers ronds de type hématophage qui se fixent sur la paroi intestinale. La taille de ce vers varie entre 2 et 5 centimètres et sa couleur peut être brun rougeâtre ou grisâtre. Ces parasites sont dangereux pour la santé des chevaux et touchent particulièrement les sujets jeunes ou vivant en pâture.
Le cheval s'infeste en avalant les larves présentes dans le foin, l'herbe ou l'eau. Une fois ingérée, la larve s'infiltre dans le sang du cheval. Elles sont à l'origine de la formation de caillots de sang pouvant obstruer la circulation du sang dans les artères. La présence des larves provoque des effets néfastes tels la dilatation irrégulière de la paroi des vaisseaux. Cette dilatation fragilise sévèrement les vaisseaux qui risquent de se rompre en cas d'effort. S'ensuit une hémorragie interne qui entraîne le décès du cheval.  Ce n'est qu'arrivé au stade adulte que le Grand Strongle se fixe sur la muqueuse intestinale. Les Grands Strongles représentent la cause principale des coliques.
Les symptômes rencontrés sont :      
 - colique
- diarrhée
- anémie
- amaigrissement
- boiteries intermittentes à chaud
 
Les larves sont éliminées par les crottins et sont de nouveau ingérées par le cheval. Il existe trois moyens permettant de savoir si son cheval est infesté par ces parasites :
- vérification de la présence d'Oxyures dans le crottin
- vérification de la présence des œufs regroupés en amas grisâtres autour de l'anus
- pratique du test qui consiste à appliquer un ruban adhésif sur l'anus du cheval afin d'en récolter les œufs et de les faire analyser
Les principaux symptômes remarqués sont :    
De juillet à septembre, au moment où les mouches gastérophiles rodent autour des chevaux, brossez soigneusement les antérieurs, la crinière et la tête de votre cheval pour les débarrasser des œufs.

 

 

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 LA TEIGNE
La teigne est une mycose due à la présence de champignons principalement du genre Trichophyton. Cette maladie concerne surtout les jeunes chevaux dont le système immunitaire n'est pas encore assez développé. Cette mycose est extrêmement contagieuse et se transmet rapidement par le contact entre les chevaux. Il faut bien désinfecter le matériel de pansage et les couvertures du cheval atteint et ne pas les utiliser pour des chevaux sains. L'obscurité et l'humidité constituent deux terrains favorables au développement des champignons responsables de la teigne. La lumière permet d'éliminer plus rapidement la présence de ces champignons. C'est pour cette raison que la teigne survient d'avantage pendant la saison hivernale.
La teigne se caractérise par l'apparition de plaques de forme circulaire recouvrant principalement la tête, l'encolure et les épaules. L'apparition de ces plaques rondes s'accompagnent d'un hérissement des poils en leur centre puis, d'une perte de ces poils. La peau devient suintante et commence à s'épaissir. A un stade plus avancé, ces plaques gagnent tout le corps de l'animal. Cette dépilation progressive apporte à l'animal un effet très disgracieux.
SYMPTOMES : apparition de plaques circulaires
- hérissement des poils à l'intérieur de ces plaques
- chute des poils à l'intérieur de ces plaques
- les plaques gagnent tout le corps de l'animal
TRAITEMENT :
En raison du caractère contagieux de cette maladie, le cheval atteint sera placé en quarantaine. Son matériel sera soigneusement désinfecté et la personne s'occupant de ce cheval devra également se désinfecter les mains. Le cheval devra être lavé avec un shampooing à base de polividone iodée et rincé à l'Omavesal. Le traitement pourra être complété par l'application locale d'une pommade.

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Le Coup de Sang

La myoglobinurie ou myoglobinémie
Egalement appelée maladie du lundi, la myoglobinurie frappe les chevaux au repos suralimentés, remis au travail trop brutalement.


. Quels en sont les symptômes ? La myoglobinurie survient généralement chez un cheval remis brutalement au travail après un jour ou plus de repos à l'écurie. Ce sont d'ailleurs ces circonstances d'apparition bien particulières qui l'ont fait surnommer " maladie du lundi ". Cette affection touche les cellules musculaires qui éclatent, libérant dans le sang la myoglobine, laquelle est une toxine. Les muscles sont douloureux et contractés. Ce sont ceux du dos et de la croupe qui sont les plus touchés. Il suffit de les palper pour s'apercevoir qu'ils sont durs et très sensibles au toucher.
Tout mouvement est donc extrêmement douloureux au cheval qui refuse d'un seul coup de bouger et se tient raide. De toute manière, il ne peut pas se déplacer car ses muscles noués le lui interdisent. Il est en fait atteint de crampes qui se sont compliquées d'un éclatement de la fibre musculaire. Il se met à transpirer abondamment et ses urines prennent une couleur brun noirâtre puisque la myoglobine, qui est passée dans le sang, est éliminée par le rein.
Dans les cas les plus graves, les muscles atteints dégénèrent. Le cheval peut même faire une congestion et en mourir. Et dans tous les cas, l'élimination de la myoglobine par les reins laisse des séquelles de néphrite.

. Comment se soigne-t-elle ? Il faut immédiatement faire venir un vétérinaire (attention, c'est au vétérinaire de venir et non à vous d'aller jusqu'à son cabinet car le cheval ne doit pas être transporté). En attendant qu'il arrive, il ne faut surtout pas forcer le cheval à se déplacer ou frictionner les muscles de son dos et de sa croupe. S'il se déplace un peu de lui-même, le mieux est de le rentrer au box et de le couvrir à l'aide d'une couverture après avoir épongé la sueur. La circulation du sang est ainsi facilitée et les toxines s'éliminent plus vite. Vous pouvez aussi essayer de le faire boire (mais ne le faîtes pas manger) et lui doucher les membres. Le vétérinaire lui injectera par voie intraveineuse un produit qui décontractera les muscles (type antihistaminique ou vitamine C). Il prescrira par la suite un traitement destiné à diminuer la fragilité musculaire.

. Comment l'éviter ? Pour éviter une myoglobinurie, il faut toujours penser à diminuer la ration alimentaire d'un cheval au repos. Bon nombre de propriétaires oublient de le faire et suralimentent leur cheval alors que ce dernier n'a bien entendu pas les mêmes besoins lorsqu'il travaille et lorsqu'il est au repos puisqu'il ne se dépense pas de la même manière. C'est surtout le cas lorsque le cheval est laissé au box pendant une journée entière. Si vous voulez accorder une journée de repos hebdomadaire à votre monture, pensez donc à diminuer ses rations. Mieux, sortez-le au paddock pour qu'il puisse quand même se défouler un peu.
Après une journée de repos (et même chaque fois que vous montez à cheval d'ailleurs), pensez à toujours échauffer progressivement votre cheval et à ne pas lui demander un travail trop poussé. Et s'il manifeste la moindre crampe au bout de seulement quelques minutes de travail, arrêtez-le immédiatement et laissez le reprendre sa marche dès qu'il se sent mieux. Une simple crampe n'est jamais grave, à condition bien sûr de ne pas forcer le cheval à travailler malgré tout.

 

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La FOURBURE

Affection extrêmement douloureuse
La fourbure doit être considérée comme une urgence. Elle a généralement pour origine une surcharge alimentaire et peut ruiner à jamais la carrière d'un cheval, voire entraîner sa mort.
 

. Qu'est ce qu'une fourbure ?
La fourbure aiguë est une maladie très grave qui touche les pieds des chevaux. Elle est due à une vasoconstriction, c'est-à-dire que les vaisseaux sanguins qui irriguent les pieds se bouchent. Le sang stagne dans les pieds et les tissus qui produisent la corne et soutiennent l'os du pied ne sont plus oxygénés. Ils se nécrosent. Dans les cas les plus graves, la fourbure devient chronique : l'os du pied descend dans le sabot et perfore la sole. On parle de basculement ou de rotation de la troisième phalange. A ce stade, le cheval ne peut plus être soigné. Il doit être euthanasié.
Enfin, la fourbure peut également aboutir à la chute ou au décollement des sabots. L'euthanasie est là-aussi bien souvent la seule solution pour soulager le cheval. La fourbure est bien sûr une affection extrêmement douloureuse. Cette douleur est provoquée par la pression sanguine dans le sabot, mais aussi par le manque d'oxygène. Ce sont les antérieurs qui sont généralement touchés, bien qu'un cheval puisse être fourbu des quatre membres en même temps. Il est par contre rare qu'un seul membre soit touché. Enfin, les poneys et les chevaux lourds y sont plus sujets que les autres, ainsi que les chevaux qui ont une sole fine.
Mais si la fourbure se manifeste au niveau des pieds des chevaux, il s'agit en fait d'une maladie plus complexe révélatrice d'autres troubles. C'est ainsi que ses causes sont multiples.
La plus courante est l'excès alimentaire. C'est le cas du poney trop gourmand qui se gave d'herbe verte au printemps. Ou celui du cheval qui s'est échappé de son box et a vidé en quelques minutes un sac entier de grains. Quelques heures plus tard, ils vont tous deux présenter les symptômes d'une fourbure, en raison d'un excès de protéines. Les équidés obèses sont d'ailleurs prédisposés à la fourbure dès qu'ils disposent d'herbe un peu trop riche en raison de troubles de la thyroïde. Mais un cheval peut aussi développer une fourbure si son régime habituel est trop riche compte tenu de son activité.
La cause d'une fourbure peut être également traumatique, par exemple un cheval qui a été travaillé sur un sol trop dur ou qui a été travaillé intensivement après une longue période d'inactivité. Mais une fourbure peut avoir aussi une origine infectieuse (pneumonie, inflammation de l'intestin) ou toxique. Un cheval peut même se retrouver fourbu après avoir absorbé une grosse quantité d'eau froide.
Mais quelque soit la cause de la fourbure, le résultat est le même : une quantité importante de substances toxiques (des endotoxines) se forme dans l'organisme du cheval, entraînant une inflammation générale qui se localise secondairement dans les pieds.

. Quels en sont les symptômes ?
Un cheval atteint de fourbure adopte une position aisément identifiable : les antérieurs campés et les postérieurs sous lui si ce sont les antérieurs ou les quatre membres à la fois qui sont touchés (les antérieurs portés en arrière et les postérieurs maintenus à leur place si ce sont uniquement les postérieurs qui sont fourbus). Il évite ainsi de s'appuyer sur ses antérieurs douloureux et reporte le poids de son corps vers l'arrière. Il se déplace bien entendu avec beaucoup de difficultés, voire refuse de marcher, et présente une forte fièvre (39 à 41°C). Les muqueuses de ses yeux sont congestionnées (couleur rouge ou violacée), sa respiration et son rythme cardiaque rapides, ses reins bloqués. A la palpation, ses antérieurs sont très chauds, douloureux, et il transpire.

. Comment la soigner ?
Appelez immédiatement un vétérinaire car il faut à tout prix éviter le basculement de la troisième phalange. En attendant qu'il arrive, vous pouvez soulager votre cheval en lui arrosant les pieds à l'eau froide ou en le laissant les pieds dans l'eau. Vous lutterez ainsi contre la congestion. Mais il ne faut surtout pas forcer un cheval atteint de fourbure à se déplacer car cela augmenterait l'inflammation (mais il est aussi vrai qu'en tout début de maladie faire marcher un cheval permet d'aider la vascularisation des tissus. Mais attention, pas plus de dix minutes par heure, sinon la marche va aggraver la maladie, et pas du tout si la fourbure est bien avancée). Et s'il s'est couché, ne le faites pas se lever : il souffre moins ainsi. Sinon, placez-le sur une litière bien épaisse ou du sable afin d'amortir les chocs du sol contre ses sabots. S'il vous laisse manipuler ses pieds, entourez-les de tissus épais, posez des éponges sous ses sabots. Et mettez lui un panier afin d'éviter qu'il ne mange et n'aggrave ses troubles digestifs, cause possible de sa fourbure.

Le vétérinaire mettre en place des thérapies pour combattre la douleur et administrera anti-inflammatoires, laxatifs et diurétiques. Il fera éventuellement une saignée à votre cheval. Dans certains cas, l'un des tendons fléchisseurs du pied, le perforant, est sectionné afin d'éviter la rotation de la troisième phalange. Mais si cette dernière a déjà commencé à basculer, d'autres soins seront envisagés : pose d'une plaque sous le sabot pour éviter la perforation de la sole, etc.
Par la suite, les pieds du cheval devront être parés en " carré ". Le maréchal-ferrant désépaissira la paroi du sabot. Les chevaux qui font souvent des fourbures ont en effet un espace vide (on parle de fourmilière) entre l'ancienne et la nouvelle corne. Le maréchal-ferrant va donc parer les pieds en pince jusqu'à tomber sur cet espace vide afin d'éviter la perforation ultérieure du sabot. Le cheval doit être muni d'une ferrure spéciale, dotée d'une barre de soutien pour la fourchette. Elle soulagera ses pieds, évitera que la troisième phalange ne bascule ou corrigera un début de basculement. Notons que les chevaux qui vont régulièrement des fourbures présentent une déformation de la paroi des sabots : des stries bien visibles se forment.

. Comment l'éviter ?
Le surmenage et la suralimentation sont les ennemis du cheval et les principales causes de la fourbure. Un travail régulier et une bonne hygiène alimentaire permettent donc de prévenir cette maladie.
Difficile pourtant de priver un cheval de pré au printemps (époque où l'herbe est la plus riche en sucres) sous prétexte qu'il peut faire une fourbure. Il faut plutôt limiter l'accès au pâturage, soit en n'y laissant le cheval qu'une heure par jour, soit en divisant le pré en petites parcelles. Il faut aussi penser à diminuer parallèlement sa ration alimentaire. Evitez de lui donner en plus des aliments riches comme l'orge ou l'avoine.

 

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La déshydratation

Un cheval doit pouvoir s'abreuver correctement en toutes circonstances, surtout s'il doit travailler par forte chaleur. Car une déshydratation peut avoir des conséquences fatales.

Quels en sont les symptômes ? La déshydratation survient lorsque le cheval perd plus d'eau qu'il n'en consomme. C'est le cas lorsque le cheval transpire abondamment et n'a pas la possibilité de s'abreuver suffisamment. Les cellules de son corps ne disposent alors de plus assez d'eau. La déshydratation est plus ou moins importante suivant le volume d'eau perdu par le chle corps d'un cheval de cinq cent kilos contient environ trois cent cinquante litres d'eau). Entre sept et dix litres d'eau, le cheval souffre simplement de la soif. Mais à partir de vingt litres, la déshydratation commence.
Le premier symptôme est la persistance du pli de peau. Il suffit en effet de pincer la peau du cheval à hauteur de la pointe de son épaule. Si la peau met plus de trois secondes à revenir en place, c'est que le cheval est déshydraté et qu'il est urgent de le faire boire. Les autres signes cliniques sont l'enfoncement de l'oil, la vitesse de remplissage des capillaires gingivaux après pression du doigt, la congestion de la muqueuse oculaire et la vitesse de remplissage des jugulaires après compression. Lorsque le cheval a perdu plus de trente cinq litres d'eau, la situation devient critique : baisse de la pression artérielle, augmentation de la température et de la fréquence cardiaque. Le cheval tombe dans le coma. Au delà de quarante litres, le cheval peut mourir.

Comment soigner une déshydratation ? Si le cheval est juste un peu déshydraté, le premier réflexe est bien entendu de le mettre à l'ombre, de l'arroser et lui donner immédiatement à boire. Mais attention, il ne faut pas lui donner que de l'eau. Car en suant, le cheval ne perd pas uniquement de l'eau, mais aussi des ions comme le sodium, le chlore et le potassium (ce sont les sels minéraux qui donnent la couleur blanche à sa transpiration). Si le cheval ne boit que de l'eau, il perd la sensation de soif au bout de seulement deux litres car la concentration en ions de son sang baisse très vite, alors qu'il n'est en définitive toujours pas réhydraté. Il doit boire en réalité au minimum vingt litres d'eau pour être convenablement réhydraté. Il faut donc ajouter des préparations d'électrolytes (vendues dans le commerce ou les cabinets vétérinaires) à son eau. Ainsi, la sensation de soif ne disparaît que lorsque le cheval est effectivement réhydraté. En outre, les pertes en ions entraînent elles-mêmes différents troubles secondaires qui viennent s'ajouter à la déshydratation et qu'il faut combattre : troubles neuromusculaires (crampes, tétanies, etc.), troubles rénaux, etc.
Lorsque le cheval est très déshydraté, il arrive souvent qu'il n'ait même plus envie de boire. L'ingestion d'eau et d'électrolytes va donc se faire par perfusion intraveineuse, lavement ou intubation gastrique.

Comment éviter une déshydratation ? La déshydratation survient lorsque le cheval se met à transpirer plus qu'il ne boit. C'est notamment le cas lorsqu'il est travaillé de manière intensive par temps chaud, par exemple en course d'endurance. Mais un cheval peut aussi être atteint de déshydratation à la suite d'un long transport en van. Pour y remédier, il faut régulièrement faire boire un cheval, principalement lorsqu'il fait chaud. Mais par n'importe quel temps, il doit pouvoir avoir autant d'eau à sa disposition qu'il en désire. Au repos, un cheval consomme environ cinquante litres et il n'y a pas de limite pour un cheval au travail.

 

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Les crevasses

Loin d'être bénignes, les crevasses sont des pathologies à prendre au sérieux. Mal ou tardivement soignées, elles peuvent avoir de graves complications. Mais, rassurez-vous, elles peuvent être aussi facilement évitées.

Que sont-elles?
Les crevasses sont des inflammations de la peau au niveau du creux du paturon. Analogues aux gerçures chez l'homme, elles sont occasionnées par le froid, l'humidité et la boue. Elles apparaissent donc à l'automne et en hiver. Dans cette zone du paturon, la peau est en effet très fragile et facilement irritée. Une fois agressée, elle commence par rougir, se dessécher et craqueler. Si rien n'est fait, une plaie apparaît et l'infection s'installe. Dans les cas les plus graves, le cheval se met à boiter.

Comment les éviter ?
Parce qu'il vaut toujours mieux prévenir que guérir, tout soigneur doit savoir comment mettre tous les atouts de son côté pour que son cheval ne soit jamais atteint de crevasses, qui sont des infections douloureuses et souvent longues à guérir. Après le travail en extérieur, il doit tout d'abord nettoyer cette région du paturon en la rinçant pour éliminer les traces de boue et, ensuite, l'essuyer soigneusement afin de bien sécher la peau

Les fanons, ces longs poils que les chevaux ont à l'arrière des paturons, ne doivent jamais être tondus. Ils forment en effet une sorte de gouttière qui permet à l'eau de s'écouler le long du pied. Le soigneur peut pour finir appliquer avant chaque sortie un corps gras (vaseline, saindoux, produit à base d'huile, etc.) dans le creux du paturon afin de protéger préventivement la peau des agressions extérieures.

Comment les soigner ?
Prises à temps, lorsque la peau est seulement craquelée, les crevasses se soignent très bien. Il suffit d'appliquer les mêmes corps gras que précédemment pour assouplir et régénérer la peau. Mais lorsqu'une infection s'est développée, le traitement est différent. Il faut d'abord couper les poils du paturon afin de pouvoir soigner la plaie en toute commodité. Cette plaie doit être nettoyée à l'eau chaude et au savon antiseptique. Après avoir correctement rincé et séché, le soigneur peut enfin appliquer une crème antiseptique et émolliente. Le cheval devra par la suite être remis légèrement au travail (et seulement sur un sol propre) pour que la peau du paturon, sans cesse sollicitée lors des mouvements du cheval, cicatrice plus rapidement.


Attention, en cas de boiterie ou de plaie profonde et étendue, il faut faire appel à un vétérinaire qui prescrira un traitement plus efficace.

 

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L'ostéite du pied

Les boiteries sont la hantise de tout propriétaire. Leurs causes sont tellement diverses qu'il est bien difficile de toutes les éviter. Certaines peuvent même compromettre la carrière d'un cheval. C'est le cas de l'ostéite du pied.

Qu'est-ce-que l'ostéite ? L'ostéite est une inflammation osseuse qui touche une partie du squelette. Chez le cheval, on la rencontre principalement dans les pieds, notamment les antérieurs. Elle provoque une boiterie dont l'intensité varie selon l'importance de l'inflammation. A l'arrêt, le cheval pointe le pied douloureux vers l'avant pour le soulager. Cette boiterie est souvent intermittente : elle se caractérise par des crises entrecoupées de périodes de rémission. Le pied souffrant peut aussi être plus chaud et sensible que les autres. Le diagnostique précis se fait à l'aide d'une radiographie du pied : on y voit nettement une déminéralisation osseuse.

A quoi est-elle due ? L'ostéite a plusieurs causes. La plus courante est l'évolution répétée sur un terrain dur et éprouvant. Les pieds du cheval souffrent et n'arrivent plus à amortir les chocs des battues : c'est l'échauffement et l'inflammation. Chez le jeune cheval, elle est aussi due à un travail irrégulier et trop précoce, mal adapté à son jeune âge. Mais l'ostéite peut aussi être la complication d'une infection du pied. Elle peut pour finir être provoquée par un déséquilibre entre le travail et l'alimentation, ou un déséquilibre alimentaire : un manque de calcium et une insuffisance d'apport en vitamine D entraînent une fragilisation du squelette. Les chevaux aux os délicats sont prédisposés à l'ostéite, tout comme ceux dont la sole est fine et ceux dont les sabots poussent mal.

Comment la soigner ? Le propriétaire va devoir prendre son mal en patience. Les boiteries sont toujours longues à guérir et l'ostéite ne fait pas exception à la règle. Le cheval doit être mis au repos jusqu'à la guérison complète.

Mais cela ne suffit pas, il faut aussi éliminer la cause de la boiterie. L'inflammation est combattue à l'aide d'anti-inflammatoires ou d'antibiotiques prescris par le vétérinaire. La ferrure du cheval doit être changé : le maréchal-ferrant installe une ferrure amortissante composée de plaques à installer sous les fers. Une cure de vitamines et l'apport de compléments alimentaires doivent être envisagés. Dans les cas les plus extrêmes, une opération est possible.
Par la suite, le cavalier devra toujours prêter attention aux terrains sur lesquels il fait évoluer son cheval, en réservant le trot et le galop aux sols les plus souples. En raison de la violence du choc encaissé à la réception, le saut d'obstacle devra être pratiqué avec parcimonie, voire totalement arrêté. Le cheval atteint d'ostéite reste fragile toute sa vie et est sujet à des rechutes. La plus grande attention devra donc toujours être apportée à ses pieds.

Rappelons que pour savoir de quel pied boite un cheval, il suffit de l'observer lorsqu'il se déplace (en prenant soin de lui laisser l'entière liberté du balancier de son encolure). On note en effet une dissymétrie dans ses allures, notamment au trot. La douleur lui fait raccourcir le temps de pose du pied souffrant et le force à se soulager en reportant le poids de son corps du côté du pied sain. On dit qu'il " tombe " sur son membre sain. Si, par exemple, le cheval souffre de l'antérieur droit, il va dévier son encolure vers la gauche pour y déplacer le poids de son corps et, lorsqu'il pose le pied droit, va lever de manière très visible son encolure pour reporter la force de l'appui vers son arrière-main. Les boiteries des postérieurs sont beaucoup plus difficiles à localiser que celles des antérieurs.

 

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Les tendinites

Les tendinites sont la hantise de tout propriétaire. Leurs causes sont tellement diverses qu'il est bien difficile de toutes les répertorier. Selon la gravité de certaines, elles peuvent même compromettre la carrière d'un cheval.

Qu'est-ce-qu'une tendinite ? Comme l'indique son nom, la tendinite se situe au niveau des tendons du cheval. Les tendons ont une structure fibreuse (blanchâtre) à laquelle est relié un muscle provoquant le mouvement des articulations. Les tendons

sont rattachés à l'extrémité de l'os. C'est une partie de l'anatomie du cheval qui est extrêmement sollicitée. Il arrive parfois, qu'une partie ou totalité des fibres composant le tendon se rompt, c'est ce que l'on appelle alors la tendinite qui selon le degré de rupture sera plus ou moins grave. La tendinite peut également être dite chronique, c'est lorsque par exemple, elle se poursuit dans le temps.
Elle sera dite également de claquage lors d'une rupture du tendon.

Comment la repérer ? Il n'est pas toujours aisé de repérer une tendinite au premier coup d'oeil. Ce n'est pas parce que votre cheval boîte, que son membre est chaud ou demeure d'une sensibilité particulière, qu'il s'agit forcément d'une tendinite. Par exemple, le cheval atteint de ce mal ne boitille pas toujours, si il est endurant à la douleur ou si les lésions du tendon sont infimes. Cependant, la tendinite se décèle facilement par un examen quotidien des membres. Il est vrai que la plupart du temps le membre est chaud, gonflé et fait boiter votre cheval. Mais il est important de compléter votre diagnostic par une personne compétente (moniteur, propriétaire,...) ou soit par un vétérinaire afin que celui-ci puisse établir au moyen, notamment d'une échographie, l'état de gravité de la tendinite et de sa localisation précise.

A quoi est-elle due ? Les causes d'une tendinite ne sont pas dues essentiellement à une surcharge de travail. Elles trouvent ses origines notamment dans :
. une mauvaise ferrure : celle-ci va solliciter davantage les membres du cheval. La ferrure, c'est comme une chaussure. Imaginez-vous courir un 10 km en petits talons.
. un mauvais aplomb : si l'aplomb de votre cheval n'est pas corrigé, il fragilisera ses tendons, parce que soumis à rude épreuve.
. un mauvais usage des allures : galoper sur du bitume, trotter sur un sol caillouteux,... vont fatiguer rapidement les tendons, car les membres sont les premiers amortisseurs chez le cheval.
. une glissade : en marchant sur un terrain glissant, l'équidé peut se rompre ou se déchirer les tendons en se rattrapant parce que ses membres ne lui offrent pas la souplesse nécessaire pour encaisser le traumatisme.
. un coup ou un choc : le cheval peut de lui-même se donner un coup et rompre ainsi ses fibres tendineuses. Par exemple, il peut toucher un antérieur par un postérieur. L'équidé peut également se prendre le membre dans la longe (ou prise de longe) et se sectionner plus ou moins gravement les tendons,...

Comment la soigner ou l'éviter ? Hélas, comme pour l'être humain un tendon ne cicatrisera jamais dans son intégralité, il restera toujours fragile. C'est pour cela, qu'il vous faudra, sans cesse apporter une attention particulière à votre cheval. Malheureusement également, il n'existe pas encore de remède miracle pour ce genre d'atteinte. Il n'est pas non plus possible aujourd'hui et d'un point de vue médical de greffer (remplacer) un muscle remplaçant le tendon comme on peut le faire chez l'homme. L'immobilisation serait beaucoup trop longue et la rééducation demande énormément de patience, de précision et une très très lente progression.
Néanmoins, il existe des précautions et des soins qui permettent d'éviter la survenue d'une tendinite ou de la résorber :
. Les précautions : pensez à travailler régulièrement votre cheval, afin qu'il puisse acquérir une condition physique apte aux efforts que vous lui demanderez. S'adapter aux sols afin de ne pas épuiser les membres pour un rien. Vérifiez quotidiennement l'état des membres. Douchez les membres après un travail important surtout si il est déjà sensible. Vous pouvez également poser des bandes de travail ou repos afin de prévenir les tendinites ou si ses membres sont déjà fragilisés,...
. Les premiers soins : si vous êtes à cheval, la première chose à faire est de mettre pied à terre afin de soulager en partie la douleur de votre cheval. Examinez ensuite le membre boiteux pour savoir si il est doté d'une sensibilité particulière ou si il dégage une chaleur anormale. Il vous faudra donc revenir au pas. Une fois arrivé à destination, vous devez doucher longuement le membre atteint de votre équidé, puis le laisser au repos. Vous pouvez appliquer sur les tendons de l'antiphlogistine ou de la poudre armoricaine et lui mettre des bandes de repos. Si le mal persiste ou si vous n'êtes pas expert en la matière, vous devez appeler votre vétérinaire qui vous renseignera sur l'état de gravité ou non de la blessure et il vous fournira alors un traitement adapté.
. Quelques remèdes : il n'y a pas de miracle, la meilleure solution reste le repos le plus total (de quelques semaines à plusieurs mois) avec une reprise très progressive du travail. En général, les résultats sont satisfaisants. Le repos peut être complété par d'autres méthodes qui peuvent accélérer la cicatrisation du tendon. Vous pouvez par exemple, adapter une ferrure à votre cheval afin de soulager en partie ses tendons. Les "feux" : c'est une technique douloureuse, dont l'efficacité n'est pas totalement prouvée. Le fait de provoquer, une inflammation des tendons d'une manière volontaire, aiderait le cheval à cicatriser plus rapidement grâce à une augmentation de la circulation sanguine. Mais, les spécialistes ont du mal à savoir, si c'est le repos ou cette méthode qui favorise une récupération plus rapide des tendons.

 

 

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Les plaies de garrot

Les plaies de garrot sont des blessures de harnachement particulièrement fréquentes qui peuvent empoisonner la vie d'un cheval et de son propriétaire.

A quoi sont-elles dues ?
Les plaies de garrot étant des lésions par frottements ou compression, elles ont pour principale origine un harnachement mal adapté ou mal posé. La selle repose en effet directement sur le garrot du cheval.

Si elle n'est pas adaptée à la morphologie de son dos, elle va le pincer et entraîner une plaie. Une selle mal dégarrottée aura les mêmes conséquences puisqu'elle frottera douloureusement contre le garrot, tout comme un tapis de selle sale qui irritera la peau. Idem pour le surfaix mal ajusté et la couverture trop serrée.
Les plaies de garrot peuvent aussi être dues à un pansage peu soigné. La poussière, le sable, la boue et les petits morceaux de paille sont autant d'ingrédients qui peuvent former un véritable papier de verre
.
La qualité de l'assiette du cavalier peut également jouer un rôle. Un tapis aussi épais soit-il ne pourra jamais totalement absorber les chocs provoqués par un cavalier novice ou malhabile.
Comment les éviter ? Même si les chevaux au garrot proéminent ou osseux et ceux qui ont la peau fine (comme les pur-sangs) sont plus prédisposés à ce genre de blessures, les plaies de garrot concernent tous les chevaux. Chaque cheval étant différent, chaque cheval devrait avoir sa propre selle ; une selle parfaitement adaptée à sa morphologie avec un pommeau bien dégagé. Pour le vérifier, il suffit de glisser deux doigts entre le pommeau et le garrot : si la selle comprime vos doigts, c'est qu'elle fait de même avec le garrot de votre cheval.
Il faut ensuite veiller à toujours bien dégarrotter lorsque l'on selle un cheval, avant même de commencer à sangler. Pour dégager correctement le garrot, il faut passer la main entre ce dernier et le tapis, puis soulever. Le tapis de selle doit bien sûr être d'une propreté irréprochable : en posséder plusieurs permet d'en avoir toujours au moins un propre sous la main. Les tapis en silicone semblent particulièrement efficaces pour éviter les plaies de garrot.
Après chaque travail, il faut toujours examiner le dos de sa monture. En y passant la main, le cavalier décèlera tout de suite une anomalie : bosse, chaleur anormale, gonflement, ampoule, etc. Il peut également passer une éponge fraîche sur les endroits où reposait la selle, ou encore masser le dos de son cheval à l'aide d'une lotion légèrement astringente (pour resserrer les tissus)..
Comment les soigner ? L'idéal est d'agir dès les premiers symptômes. Un cavalier à l'écoute de sa monture s'aperçoit très vite que quelque chose ne va pas. Le cheval va manifester sa douleur ou son inconfort par des mouvements d'humeur ou de défense. Il va présenter une usure anormale des poils au niveau du garrot, des brûlures ou des gonfles (oedèmes inflammatoires). Ces plaies doivent être soigneusement désinfectées et le cheval ne doit pas être monté tant que la cicatrisation n'est pas parfaite ou que les oedèmes ne se sont pas complètement résorbés. C'est donc le moment idéal pour lui offrir des vacances en pâture, tout en organisant de temps en temps des séances de longe (sans enrênements bien sûr, lesquels nécessiteraient la pose d'un surfaix). Le remettre trop tôt au travail rouvrirait les plaies. Il faut aussi savoir que la zone qui a été blessée restera fragile et que les poils, qui repousseront blancs, seront de moins bonne qualité que sur le reste du corps. Le cavalier devra donc redoubler de prudence et d'attention. Pour éviter la récidive, il peut placer un padd de garrot sous la selle ou utiliser un tapis épais en mousse ou en feutre dans lequel il pratiquera un évidemment large à l'endroit de la cicatrice.
Si au bout de quelques jours, les plaies n'ont pas meilleure apparence, il faut faire appel à un vétérinaire qui prescrira un traitement plus efficace. Mal soignée, une plaie de garrot peut en effet se transformer en mal de garrot. Egalement appelé abcès du garrot, il s'agit d'une aggravation de l'infection : le pus s'infiltre en profondeur, dans les tissus du dos, ce qui rend très difficile la stérilisation du foyer septique. Une intervention chirurgicale est souvent nécessaire. Ligaments et muscles peuvent être touchés. Dans les cas les plus graves, cette complication peut être mortelle ou entraîner une réforme irrémédiable du cheval.

 

 

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Le syndrome naviculaire

Pourquoi faut-il parler du syndrome naviculaire plutôt que de la maladie naviculaire ?
Parce qu’au stade actuel de la recherche, on distingue trois types d’affections naviculaires. Au point de vue diagnostic, il s’agit de boiteries chroniques bilatérales apparaissant progressivement et répondant au test de l’anesthésie du nerf digité (on endort le nerf et le cheval ne boite plus :
a) la forme articulaire : comme son nom l’indique, elle concerne la partie articulaire de l’os naviculaire. Ce type concerne quasi 70 % des boiteries de type "naviculaire". (voir croquis ci-dessous)
b) La forme tendineuse : elle concerne la partie de l’os en contact avec le tendon perforant.
c) la forme ligamentaire : nous observons une production osseuse sur le site d’insertion des ligaments qui soutiennent l’os naviculaire.

Le diagnostic repose sur :
- des examens et tests cliniques ;
- des anesthésiés loco-régionales ;
- une radiographie du pied.

Que peut-on faire en présence d’un cheval dit "naviculaire" ?
Quelle que soit la forme de la maladie, une ferrure rétablissant l’équilibre bio-mécanique sera indiquée.
Elle sera surtout efficace pour la forme articulaire qui représente heureusement la majorité des cas d’affections naviculaires.

On distingue trois types de ferrures orthopédiques :
a) l’Equi+, développé à la Faculté de Médecine Vétérinaire de l’Université de Liège. Le fer Equi+ est indiqué dans toutes les formes articulaires de la maladie (voir photo en haut à droite) ;
b) le fer en oeuf ;
c) le fer à traverse ou dit d’Alasonnière transformé.

Quand une rupture de l’axe "paturon-pied" (absence de talon) se présente, des talons relevés améliorent l’équilibre, et dans tous les cas on ne saurait trop conseiller le relèvement en bateau du fer, favorisant ainsi la bascule antérieure du pied, ce qui allège le travail du tendon perforant sur l’os naviculaire.

On peut recommander
les anti-inflammatoires non stéroïdiens :
• ils diminuent la douleur et combattent l’inflammation ;
• ils ralentissent l’évolution de la maladie ;
• il permettent la poursuite d’un travail léger.
les vasodilatateurs périphériques dont le principe actif, l’isoxupprine favorise la circulation sanguine dans la région des lésions.
Dans les formes articulaires, on peut administrer différents médicaments indiqués en cas d’arthrose, comme par exemple les extraits de synovie ou de cartilage.

Ces médicaments soulagent mais ne guérissent pas ! Une fois l’os remanié, il le reste.
Le but est d’arrêter la dégénérescence de l’os naviculaire et de soulager la douleur.
Un cheval stabilisé dans l’évolution de la maladie peut le rester pendant des années.

Peut-on éviter la maladie naviculaire ?
Tout dépend du "management" du cheval, et cela depuis son plus jeune âge jusqu’au moment où il travaille.
La recette sacrée : un travail régulier et modéré !
Mais aussi :
• Veiller à l’équilibre des rations alimentaires en calcium et phosphore.
• Vérifier les aplombs et le parage : si des anomalies d’allures ou d’aplombs sont constatées, il faut s’interroger sur la façon optimale de parer le pied. Une légère modification du parage entraîne des contraintes importantes au niveau des articulations.
• Sauf les pieds cassants, on ferrera les jeunes chevaux le plus tard possible. Pourquoi ? Vu sa constitution morphologique, le cheval est conçu pour marcher en ligne droite. Sur un terrain inégal ou quand il trourne, les articulations permettent une déformation de quelques degrés (max. 5°). L’adaptation aux inégalités et aux mouvements se fait grâce à la déformation de la boîte cornée (le pied, dans sa partie, arrière, est fendu et souple). Le ferrage bloque 80 % de la possibilité d’adaptation au terrain. Un mauvais parage peut encore réduire cette possibilité de rotation.
• Le style de travail : Eviter tout trauma violent et répété sur un cheval non échauffé, faire sauter de manière modérée.
Seul un cheval entraîné, un sportif, peut fournir un effort. Si un cheval est fatigué, les structures ligamentaires tendineuses et ostéo-articulaires sont particulièrement sollicitées. La condition physique du cheval est essentielle ; seul un entraînement régulier permet un travail de longue haleine sans fatigue !

 

 

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Autre vision:

Le syndrome naviculaire

Fiche Technique

 

origine: décalcification de l'os naviculaire ou petit sésamoïde

symptômes: antérieur le plus touché reposé en pince, boîterie semblant venir de l'épaule

traitement: conservatoire: ferrure orthopédique, anti-inflammatoires, névrectomie

Origine:
Le syndrome naviculaire est une maladie encore en cours d'investigations.
C'est une 'maladie' hélas assez courante qui touche essentiellement les chevaux de grand gabarit et les chevaux d'obstacle. Le diagnostic établi
signifie le plus souvent une mise 'à la retraite' prématurée du cheval sinon une fin précoce.
De quoi s'agit-il
Le tendon passe à l'arrière du pied et rentre dans le sabot en passant sur un os appelé le 'petit sésamoïde' c'est un problème de calcification
(décalcification ou hyper calcification) de cet os qui agit comme une 'scie' sur le tendon et provoque la boiterie.
L'apparition du problème de calcification est d'origine incertaine. Certains parlent de prédisposition génétique mais rien n'est encore réellement
établi. Le cheval d'obstacle, qui réceptionne plusieurs tonnes sur un seul sabot voit naturellement son tendon et son sésamoïde surmenés.
Le cheval mal ou insuffisamment paré risque aussi de souffrir de la même pathologie tôt ou tard, l'équilibre du pied est de ce fait compromise et la
porte ouverte à l'usure prématurée et anarchique du petit sésamoïde.

Les symptômes:
Le cheval soulage l'antérieur concerné (souvent les 2 antérieurs sont atteints mais de façon différente, il y aura toujours un pied plus 'sensible' que
l'autre) en le portant vers l'avant au repos. On dit qu'il 'montre le chemin de Saint-Jean' du nom de l'abattoir.
La boiterie ressemble à s'y méprendre à une boiterie d'épaule, le vétérinaire opérera un blocage temporaire du nerf à plusieurs endroits afin d'affiner
son diagnostic.
Un test simple et souvent probant est de placer le cheval avec son pied sur une planche inclinée de façon à reporter tout le poids vers l'arrière du
sabot, le laisser ainsi 5 minutes puis le faire trotter immédiatement, le cheval atteint présentera un boiterie sévère.
Une fois le naviculaire suspecté on peut faire prendre des radios du pied pour évaluer 'l'étendue des dégâts'.

Traitement:
Dans un premier temps, repos absolu et traitement anti-inflammatoires jusqu'à disparition de la boiterie.
Par la suite: les possibilités sont diverse mais aucun traitement ne guérira réellement le cheval, on peut lui apporter un peu plus de confort, un peu
moins de douleur et retarder le processus dégénératif mais rien de 'réparera' le sésamoïde.
Première solution, la plus drastique: la névrectomie (haute ou basse). Elle consiste à sectionner le nerf qui mène à la partie douloureuse du pied,
le cheval ne sent plus la douleur et cesse donc de boiter. L'inflammation du tendon est toujours présente. Le cheval ne sent plus la douleur liée à son
naviculaire mais il ne sentira pas non plus tout autre douleur dans le pied (un abcès par exemple ou une fourmilière), on parle de chevaux ayant tout
simplement 'perdu' leur sabot comme un humain sa chaussure par suite d'un abcès invasif du pied, non décelé et non traité.
Si la section du nerf n'est pas opérée correctement (en enlevant une partie de celui-ci) l'opération risque d'être inutile car chaque extrémité du nerf se
ramifie (comme des branche d'arbre) et 2 ramifications qui se touche recréent le contact et la douleur réapparaît.
Le cheval perdant tout sensibilité dans le pied, ne pourra plus être monté que sur du terrain excellent au risque de trébucher et de tomber.
Inutile de dire que, à titre personnel, je considère cette solution comme barbare et handicapante pour le cheval.
Sur mon propre chBounet) une cure de produit fluidifiant pour le sang (du même type que la mort aux rats) joint à une ferrure orthopédique lui a
permis de continuer à travailler gentiment encore près de 10 ans après le diagnostic de la maladie.La ferrure orthopédique est un 'must' pour tout cheval naviculaire, elle doit être adaptée très précisément à la géométrie et à l'équilibre du pied, tout en relevant la talon afin de soulager le passage du tendon sur le sésamoïde.

Le travail du cheval naviculaire:
Tant qu'il ne boîte pas, le cheval atteint du syndrome naviculaire peut continuer à 'travailler'. Mais l'exercice doit être adapté à sa pathologie.
Pas de travail sur sol trop mou, surtout pas d'obstacle ni de dressage de haut niveau. Les tournants courts et les descentes sont autant de traumatismes
qu'il faut éviter.
L'idéal, un travail en ligne droite sur sol souple ...La boiterie apparaît souvent par 'crises' qui surviennent après que le cheval aie trop sollicité son tendon (que ce soit en se défoulant en prairie ou après une séance de dressage un peu plus poussée au cours de laquelle le cavalier n'aura constaté aucune souffrance). Il faudra alors remettre le cheval au repos sous anti-inflammatoires et éviter à l'avenir ce genre de travail.
Tôt ou tard le mal deviendra chronique et le cheval ne sera plus 'montable', il pourra néanmoins terminer sa vie tranquillement en prairie, capable de gérer
lui-même sa douleur même si un petit 'coup de pouce chimique' peut s'avérer nécessaire de temps en temps.

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Encore une autre source....

Peut-on éviter la maladie naviculaire ?

Tout dépend du "management" du cheval, et cela depuis son plus jeune âge jusqu’au moment où il travaille.
La recette sacrée : un travail régulier et modéré !
Mais aussi :
• Veiller à l’équilibre des rations alimentaires en calcium et phosphore.
• Vérifier les aplombs et le parage : si des anomalies d’allures ou d’aplombs sont constatées, il faut s’interroger sur la façon optimale de parer le pied. Une légère modification du parage entraîne des contraintes importantes au niveau des articulations.
• Sauf les pieds cassants, on ferrera les jeunes chevaux le plus tard possible. Pourquoi ? Vu sa constitution morphologique, le cheval est conçu pour marcher en ligne droite. Sur un terrain inégal ou quand il trourne, les articulations permettent une déformation de quelques degrés (max. 5°). L’adaptation aux inégalités et aux mouvements se fait grâce à la déformation de la boîte cornée (le pied, dans sa partie, arrière, est fendu et souple). Le ferrage bloque 80 % de la possibilité d’adaptation au terrain. Un mauvais parage peut encore réduire cette possibilité de rotation.
• Le style de travail : Eviter tout trauma violent et répété sur un cheval non échauffé, faire sauter de manière modérée.
Seul un cheval entraîné, un sportif, peut fournir un effort. Si un cheval est fatigué, les structures ligamentaires tendineuses et ostéo-articulaires sont particulièrement sollicitées. La condition physique du cheval est essentielle ; seul un entraînement régulier permet un travail de longue haleine sans fatigue !

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La Piroplasmose

C’est la Malaria du cheval. On ne la rencontre donc pas partout, mais seulement dans la moitié sud de la France et tout le bassin méditerranéen. La transmission est assurée par diverses espèces de moustiques et surtout de tiques qui vivent dans les haies et les bois, et transmettent au sang un protozoaire, animal microscopique, parasite du globule rouge et provoquant l’anémie.
Symptômes :
Fièvre, dépression, inappétence, amaigrissement, muqueuses pâles ou jaunes, oedèmes, coliques, et coloration brune des urines.
Comment l’éviter ?
Pas de vaccin. Destruction des biotopes favorables aux tiques dans le voisinage du cheval.
Inspection du cheval et traitement préventif aux agents anti-acariens.
Elles peuvent être respiratoires ou cutanées. Elles dépendent beaucoup de l’individu et sont donc difficilement prévisibles. La qualité de l’environnement y est souvent pour beaucoup. La lutte contre les allergies en est encore aux balbutiements pour le cheval. Il s’agit des auto-vaccins, conçus sur mesure, pour les besoins du cheval. C’est très onéreux et les résultats sont relatifs.

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